Sujet: Perdue.Encore. ( pv Meng) Ven 12 Aoû - 10:00
Serena ne comprenait rien. Rien de rien, cet endroit était grand, trop grand, immense même, et il faisait vraiment trop chaud, alors elle s'était vite réfugiée à à l'ombre. le soucis c'est que le dédale des rue était trop important, elle en avait le cerveau en compote, cela l'avait vite énervée d'ailleurs. Quelle idiote ! Mais quelle idiote, C'était la première fois qu'elle venait soigner quelqu'un ici. Enfin, c'était un peu tard pour se plaindre,elle était perdue. Et bien perdue avec ça, peut-être qu'elle n'étais même pas dans la bonne rue, le bon quartier. Fyuu...
Elle bailla un peu et se mit à tourner en rond jusqu'à trouver un banc libre à l'écart où elle fila se mettre , lissant sa grande robe blanche avant de s'asseoir avec douceur, le temps de redresser ses jolis rubans de même couleurs que sa robe. Ses joues étaient un peu rouges de la honte de s'être perdue jusqu'à ce que des larmes apparaissent sur ses petites joues pâles. Serena posa alors sa joue sa joue sur contre le banc avec un petit geignement désespéré, agitant ses moignons d'ailes presque lamentablement. La demoiselle se mit alors à réfléchir à où elle pouvait bien être.
Lorsque soudain, quelque chose lui toucha l'épaule, l'ange poussa un petit couinement, aigu mais peu audible tandis qu'elle sursautait se retournant. Derrière elle se trouvait une femme aux cheveux presque exactement de la même couleur que les siens.
- Bonjour, enchantée, je peux faire quelque chose pour vous ? Je suis un peu perdue, vous pensez que vous pouvez m'aider ? S'il vous plaît, je..je suis un peu perdue..
Sa voix se brise sur le dernier mot et la jeune femme se jette au cou de celle qui lui a tapé sur l'épaule, se mettant à pleurer à chaude larme. Alors oui, elle était presque adulte, elle ne les faisait déjà clairement pas au vu de son apparence, mais là, c'était trop ! La scène aurait put être comique si quelqu'un avait su la différence qui les opposait diamétralement. Celle à l'air le plus doux et enfantin était de l'Organisation, l'autre de la Milice.
Rien à signaler. C'était calme ces temps-ci. Il n'y avait aucun problème, même au centre-ville. Tu flottais le long de a ruelle, sans avoir un chemin précis à prendre. Le soleil tapait fort, comme à ses habitudes. Tu parcourait les magasins de ton regard sans expression. Tu t'ennuyais, il n'y avait rien de distrayant, aujourd'hui. À part les enfants qui s'amusaient comme des fous ici et là. Certains passaient devant toi sans même faire attention, d'autres détournaient le regard, signe qu'ils pouvaient te voir.
Tu continuas ton chemin, las de voir toujours la même chose autour de toi. Tu remarquas un petit coin à l'ombre et engagea ta marche là-bas. Bien que tu sois un Esprit, tu ressentais les rayons du soleil taper ta peau, même si ça ne faisait aucun changement. Encore heureux, tiens. Tu risquais d'être écarlate, avec ta peau si claire. cela te faisais quelques points positifs sur ta nouvelle forme. Tu souris avec ces pensées et aperçus un banc non loin de toi. Il ne te servait à rien, mais la jeune femme assise dessus semblait... Désespérée ? Et cela t'intriguait, Meng. Tu t'approchas d'elle, et posa ta main sur son épaule, pour lui faire remarquer ta présence. Tiens, tu en avais oublié que tu ça ne servait à rien, ce geste. mais elle se retourna et tu écarquillas les yeux, te demandant si elle avait vraiment senti ton toucher ou non.
- Bonjour, enchantée, je peux faire quelque chose pour vous ? Je suis un peu perdue, vous pensez que vous pouvez m'aider ? S'il vous plaît, je..je suis un peu perdue..
- Euh... Bonjour, de même. Si vous voulez oui, vous n'avez qu'à me dire où vous vouliez vous rendre--
Pas le temps de finir ta phrase que ladite femme sauta sur toi. Alors toi, par pur réflexe, tu mis tes bras devant ton visage, comme si tu voulais te protéger d'une attaque. Et puis un gros bruit.
- ... Ah oui, c'est vrai. Je ne suis plus de ce monde.
En attendant, la jeune femme était à terre, et toi, tu ne pouvais pas faire grand chose dans ce genre de situation. Tu lui laissas le temps de se relever avant de poser tes questions qui te trottaient tant.
- Je m'excuse, j'aurais dû vous l'annoncer plus tôt, mais je suis un Esprit. Mais pourquoi vouliez-vous m'enlacer ?
Chance que tu sois un Esprit, tu devait te dire que tu ne te ferais pas étrangler à ce moment-là.
